Cette étude concerne des patients adultes qui sont atteints d’un lymphome non hodgkinien considéré comme étant en rechute ou réfractaire après au moins un traitement par immunochimiothérapie ou des patients atteints d’un lymphome diffus à grandes cellules B contre lequel ils n’ont encore pas reçu de traitement.
L’étude vise à déterminer la dose optimale d’un nouveau médicament, appelé glofitamab, et à en évaluer la tolérance, la pharmacocinétique et l’efficacité, en association avec une immunochimiothérapie.
Glofitamab est un anticorps bispécifique. Il s’agit d’un nouveau type de molécule faisant partie des immunothérapies. Les anticorps bispécifiques sont conçus pour avoir une double action : cibler un récepteur des cellules cancéreuses d’une part, attirer et activer des cellules immunitaires contre ces mêmes cellules cancéreuses d’autre part.
Les médicaments associés à glofitamab sont rituximab ou obinutuzumab plus le protocole de chimiothérapie CHOP.
Rituximab (MabThera®) et obinutuzumab (Gazyvaro®) sont des anticorps monoclonaux qui ciblent l’antigène CD20 présent à la surface des lymphocytes B, en particulier ceux qui sont responsables des lymphomes. Ils font partie du traitement standard de différents types de lymphome. Ils sont souvent associés au protocole de chimiothérapie CHOP. Ce type d’association est appelé une immunochimiothérapie.
Le protocole CHOP associe trois médicaments de chimiothérapie (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine) et un corticoïde (prednisone).
Glofitamab, obinutuzumab, cyclophosphamide, doxorubicine et vincristine sont administrés par voie intraveineuse. Prednisone est administré par voie orale.
Dans cette étude, tous les patients reçoivent glofitamab associé à une immunochimiothérapie par rituximab + CHOP. Lors du premier cycle de traitement, l’immunothérapie associe obinutuzumab + CHOP pour une partie des patients.
Cette étude se déroule en 2 étapes :
Chaque cycle dure 21 jours. Le traitement est prévu sur 6 cycles.
L’étude est réalisée en ouvert ; les participants et les médecins savent quel traitement est administré.