Cette étude concerne des patients atteints d’un lymphome médiastinal primitif à grandes cellules B qui a rechuté ou qui est réfractaire après une autogreffe de cellules souches ou après au moins deux autres traitements. Elle a pour objectif d’évaluer l’efficacité d’un traitement par l’immunothérapie pembrolizumab dans cette situation.
Le pembrolizumab (Keytruda®) est un médicament d’immunothérapie. Il bloque une protéine, appelée PD-1, qui est présente à la surface des lymphocytes (des cellules du système immunitaire). Cette protéine empêche le système immunitaire d’agir contre les cellules cancéreuses. En la bloquant, le pembrolizumab est susceptible de permettre au système immunitaire d’agir efficacement contre les cellules cancéreuses. Ce médicament dispose d’une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du lymphome de Hodgkin en rechute ou réfractaire après échec d’une autogreffe de cellules souches et d’un traitement par brentuximab vedotin, ou lorsqu’une autogreffe n’est pas envisageable après échec d’un traitement par brentuximab vedotin.
Le pembrolizumab est administré par voie intraveineuse au cours de perfusions.
Les patients participant à l’étude qui sont atteints d’un lymphome médiastinal primitif à grandes cellules B reçoivent le pembrolizumab au cours de perfusions réalisées le 1er jour de chaque cycle de 21 jours.
Le traitement est poursuivi tant qu’il est bénéfique. Il est prévu un maximum de 35 cycles, soit environ 2 ans de traitement.
L’étude est réalisée en ouvert ; les participants et les médecins savent quel traitement est administré.