Cette étude concerne des patients atteints d’un cancer dit solide (c’est-à-dire touchant un organe tel que le côlon, le foie ou les poumons) ou d’un lymphome quel qu’en soit le type, dont la maladie est en rechute ou réfractaire, et qui ont reçu tous les traitements efficaces connus. Elle vise à déterminer la sécurité d’emploi, la tolérance et la dose recommandée d’un nouveau médicament appelé MK-1454 qui est injecté directement dans la ou les tumeurs. Ce médicament est administré seul ou est associé au pembrolizumab.
Le MK-1454 est une toute nouvelle molécule d’immunothérapie. Cette étude est la première qui l’évalue chez l’homme.
Le pembrolizumab (Keytruda®) est un médicament d’immunothérapie. Il bloque une protéine, appelée PD-1, qui est présente à la surface des lymphocytes (des cellules du système immunitaire). Cette protéine empêche le système immunitaire d’agir contre les cellules cancéreuses. En la bloquant, le pembrolizumab est susceptible de permettre au système immunitaire d’agir efficacement contre les cellules cancéreuses. Ce médicament dispose d’une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du lymphome de Hodgkin en rechute ou réfractaire après échec d’une autogreffe de cellules souches et d’un traitement par brentuximab vedotin, ou lorsqu’une autogreffe n’est pas envisageable après échec d’un traitement par brentuximab vedotin.
Le MK-1454 est injecté directement dans la ou les tumeurs. Le pembrolizumab est administré par voie intraveineuse au cours de perfusions.
Les patients participant à l’étude sont répartis entre deux groupes :
Dans les deux groupes, il est prévu un maximum de 35 cycles, soit environ 2 ans de traitement.
L’étude est réalisée en ouvert ; les participants et les médecins savent quel traitement est administré.